Article de septembre 2010

Quelle politique pour la jeunesse ?

Dernier CCL, octobre 2009... Bilan : le point mort semble atteint à “l’espace jeune”. Nous pensions que la municipalité mobiliserait toutes les énergies pour dynamiser cette structure qui offre bien des potentialités. Et pourtant, rien... Les élus, les acteurs associatifs, les parents, les jeunes eux-mêmes : personne n’est, depuis, sollicité pour créer les conditions de l’implication des jeunes dans la vie collective, de leur accès et de leur contribution à la culture. Cette inertie est d’autant plus décevante que la municipalité ne cesse de justifier ses choix urbanistiques par l’afflux de populations nouvelles.

Force est de constater qu’elle ne s’attache qu’à ses aspects visibles : augmenter le nombre de places de parking par exemple.

Or, les enjeux sous-jacents à un changement démographique nécessitent un travail en profondeur pour maintenir la cohésion sociale. Il faut anticiper l’arrivée de nouvelles familles de façon à ce que les jeunes trouvent, tous, leur place dans la collectivité. La municipalité se félicite souvent d’être copiée.

Nous lui suggérons de s’inspirer, à son tour, d’autres communes en matière de politique de la jeunesse. Le festival “vagabondages” est un exemple parmi d’autres d’une action soutenue par la municipalité pour que les jeunes prennent en charge un projet ambitieux.

Pour cela, il faut, bien sûr, donner les moyens d’atteindre ses objectifs :

- embaucher du personnel qui réponde aux besoins. Dans nos programmes respectifs, la majorité municipale et nous-mêmes évoquions la nécessité de recruter un éducateur de rue : Où est-il ?

- entrer dans une démarche participative avec les différents acteurs dans un esprit de collaboration effective.

Nous espérons que cette nouvelle rentrée sera enfin l’occasion de mettre en œuvre, ensemble, une véritable politique de la jeunesse d’Acigné.